La faiblesse des pays africains et l’injustice internationale sont les explications souvent citées pour expliquer les poursuites judiciaires que subissent d’anciens chefs d’État africains.
Mais il y en a d’autres comme par exemple, le fait que d’anciens dirigeants tels que Charles Taylor, Hisséne Habré ou Jean-Pierre Bemba ont quitté leur pays respectif après leur départ du pouvoir.
Taylor était exilé au Nigeria, Bemba entre le Portugal et la Belgique et Habré au Sénégal. Les pays hôtes ont soit livré leur hôte devenu encombrant soit comme dans le cas plus récent à savoir celui de Habré, le Sénégal, encouragé par la communauté internationale sensibilisée par les avocats des victimes, a décidé de le juger après près d’un quart de siècle de présence tranquille.
À la différence de “concontinentaux”, les Sarkozy, Bush, Sharon ne quittent pas le pouvoir en espérant finir leurs jours en exil comme les Amin Dada, Mobutu, Taylor, Bemba, Habré et autres Mengistu et Micombero.
De plus les puissants occidentaux ne sont pas accusés d’avoir commis des crimes massifs chez eux. Ils ne sont pas considérés comme des criminels de guerre ou contre l’humanité à domicile et comme les États n’extradent leurs nationaux si procès il devait y avoir un jour, ce ne serait certainement pas à La Haye ni à Dakar
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